chirurgie

Revues générales
0

L’augmentation notable des cas de cancers de la peau entraîne une demande croissante de procédures chirurgicales dermatologiques non esthétiques. Bien que la chirurgie dermatologique ne soit pas décrite comme à haut risque, la douleur chronique post-chirurgicale (DCPC) en est une complication possible impactant la qualité de vie des patients. La DCPC est liée à des altérations traumatiques nerveuses survenant au cours de la chirurgie et à des phénomènes inflammatoires locaux pouvant conduire à un phénomène de sensibilisation centrale [1]. Les traitements classiques de la douleur neuropathique sont parfois insuffisants et peuvent être sources d’effets indésirables importants ou de mésusage. La capsaïcine à haute concentration transdermique, par son mode d’action et sa tolérance, constitue une alternative thérapeutique intéressante dans la prise en charge des DCPC en dermatologie.

L’année thérapeutique 2023
0

Cette année, une attention particulière a été portée sur les articles chirurgicaux dans le domaine de l’hidradénite suppurée (HS). Cela a motivé la volonté d’une journée annuelle commune entre le groupe thématique HS en octobre dernier. Une autre grande partie de ce Quoi de neuf ? sera consacrée à d’importantes publications sur la chirurgie micrographique de Mohs et l’imagerie cutanée, deux domaines en pleine expansion, comme l’a souligné le Dr François Habib lors de son QDN aux JDP 2023. Bonne lecture.

Revues générales
0

La chirurgie de Mohs extemporanée est très peu répandue mais souvent évoquée comme la technique de référence pour limiter les récidives de certaines tumeurs cutanées. Des alternatives, réalisables par tous les dermatologues ayant une pratique chirurgicale, existent à condition de pouvoir collaborer étroitement avec un laboratoire de pathologie. La chirurgie micrographique bénéficie des progrès de l’imagerie cutanée ex vivo, de l’anatomopathologie sur lames numérisées et de l’intelligence artificielle, ce qui permet d’entrevoir dans un futur proche une nouvelle arme thérapeutique : le Mohs digital.

L’année thérapeutique 2022
0

Cette année, une attention particulière a été portée à la sélection des articles les plus pragmatiques. Tout comme l’année précédente, ce “Quoi de neuf ? ” a été articulé autour des observations et études originales, reconstructions et trucs et astuces en dermatologie chirurgicale qui pourront être utiles à tous, quel que soit le niveau de pratique chirurgicale. Bonne lecture !

L’année thérapeutique 2021
0

Cette année, nous avons veillé à sélectionner les articles les plus pragmatiques. La COVID-19 s’étant installée de manière pérenne, elle a bouleversé notre pratique chirurgicale avec notamment l’apparition de complications liées au port du masque. Une nouvelle rubrique “chirurgie cutanée et COVID-19” a donc vu le jour dans ce “Quoi de neuf ?” pour recenser les articles en rapport avec cette situation inédite en plus des rubriques consacrées aux études originales, reconstructions, trucs et astuces et complications chirurgicales de l’année. Bonne lecture !

L'année thérapeutique 2020
0

Malgré la crise sanitaire sans précédent que nous avons connue et qui sévit toujours, l’année bibliographique chirurgicale 2020 est restée tout aussi passionnante et variée. Tout comme les années précédentes, voici une sélection d’articles chirurgicaux rassemblant les mises au point, études, reconstructions et astuces chirurgicales de l’année qui, je le pense, répondront aux difficultés chirurgicales fréquemment rencontrées.

L'année thérapeutique 2019
0

La littérature dermato-chirurgicale fut très variée en termes d’études, de reconstructions originales et d’astuces chirurgicales. Voici une sélection d’articles pragmatiques parus en 2019 et qui aideront sûrement chacun d’entre nous au quotidien, que notre pratique soit hospitalière ou libérale.

Revues générales
0

La fermeture d’une perte de substance labiale supérieure blanche non transfixiante est réalisée si possible par un fuseau, selon des lignes de moindre tension cutanée à orientation radiaire ; en cas de nécessité d’une autoplastie locale, la réparation se fait avec de la peau de la même unité esthétique labiale, au mieux grâce au lambeau d’avancement-rotation intralabial, plastie de prédilection pour des pertes de substance ne dépassant pas 2,5 cm de diamètre.
La résection cunéiforme de pleine épaisseur de la lèvre inférieure est indiquée en cas de carcinome épidermoïde invasif T1, qui nécessite des marges latérales de sécurité de 6 à 10 mm.

Revues générales
0

L’immunité innée est une première ligne de défense ancienne, non-spécifique, faite de diverses barrières et d’éléments peu spécifiques, mais très rapidement mobilisable qui permet la mise en place d’une défense tout à fait efficace avant que l’immunité adaptative, plus performante et plus spécifique, puisse se mettre en place.
Son importance est actuellement en pleine redécouverte, et ses mécanismes commencent à être nettement mieux identifiés, en particulier les récepteurs aux signaux de “danger” (TLR et NLR), la machinerie intra-cellulaire (signalosome) et les divers éléments de la réaction effectrice incluant les peptides antimicrobiens.
Comme toutes les zones frontières avec le milieu extérieur, la peau a mis en place une immunité innée très efficace qui fait intervenir notamment les kératinocytes, et qui est en équilibre délicat avec le microbiome cutané commensal en particulier le bactériome. Des anomalies de cette immunité innée sont de plus en plus souvent mises en évidences dans des affections cutanées inflammatoires, en lien notamment avec des anomalies qualitatives et quantitatives du microbiome cutané. La manipulation de l’immunité innée cutanée, tant à la hausse qu’à la baisse, représente une voie de recherche importante et riche d’espoirs.