Auteur Raimbault C.

Dermatologue, METZ.

Revues générales
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La demande d’effacement des cicatrices est un motif relativement fréquent de consultation en dermatologie. Ces traces cutanées sont d’origines diverses et renvoient à l’histoire du patient.
La demande d’effacement est parfois facilement comprise par le praticien du fait, par exemple, du caractère affichant de la cicatrice. Il arrive aussi que cette demande soit plus complexe, renvoyant à l’histoire de la cicatrice dont le vécu peut avoir été douloureux et l’être encore.
La demande d’effacement de cicatrice requiert dans tous les cas que le praticien lui apporte une écoute attentive, prenant en compte la souffrance du patient, ainsi qu’une réponse dermatologique globale, adaptée au vécu et à l’histoire du patient.

Dermatologie esthétique
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La plupart des solutions thérapeutiques sont exposées et critiquées quant à leur intérêt pour traiter la ptôse des tissus du visage. Les techniques de comblement avec les acides hyaluroniques ou les inducteurs tissulaires permettent une amélioration des ptôses légères à modérées en créant un “effet lifting” ou en reconstituant l’ovale. Cependant, les quantités injectées deviennent importantes lorsque la ptôse est plus prononcée avec un risque de déformation et d’élargissement du bas du visage.
L’utilisation de la toxine a surtout un rôle préventif en inhibant temporairement le fonctionnement des muscles qui aggravent la ptôse. La durée de la correction par les fils tenseurs reste à préciser. Les techniques de lifting chirurgical, souvent associées à un comblement par acide hyaluronique ou par lipofilling, sont les seules à pouvoir améliorer les ptôses sévères, mais avec une durée d’immobilisation sociale et des suites opératoires redoutées par les patients. Il faut malgré tout savoir les encourager pour éviter les résultats inesthétiques dus à l’injection de trop grandes quantités de produit de comblement.

Dermatologie esthétique
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Les hyaluronidases sont utilisées depuis quelques années en esthétique pour faire fondre les acides hyaluroniques déposés en excès dans la peau ou ayant entraîné une réaction inflammatoire, granulomateuse ou plus rarement nécrotique. Toutefois, l’utilisation de cette enzyme n’est pas anodine en raison du risque, certes faible, de réaction allergique locale ou générale, mais surtout du fait de l’absence actuelle de marquage CE et d’AMM dans cette indication.
L’intérêt de la réalisation préalable de tests est discuté, et plusieurs cas cliniques sont présentés soulignant la chronologie de l’utilisation et la rapidité d’action de la hyaluronidase. La mise à disposition d’une hyaluronidase recombinante humaine comme aux États-Unis, peu allergisante mais disposant d’une autorisation, paraît indispensable.