Auteur Senet P.

Service de Dermatologie-Allergologie, UF de Dermatologie Vasculaire Hôpital Tenon, Paris.

Dossier : Comptes rendus des 17es JIRD
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Le diagnostic d’arrêt cardiorespiratoire (ACR) se fait chez un patient inconscient, qui ne respire pas ou qui présente une respiration anormale. Il faut donc :
– évaluer la conscience en vérifiant si le patient réagit lors d’une stimulation ;
– libérer les voies aériennes en plaçant la main sur le front du patient, basculer doucement la tête en arrière avec l’extrémité des doigts sous la pointe du menton puis relever le menton pour ouvrir les voies respiratoires et vérifier l’absence d’obstacle ;
– évaluer la respiration en écoutant si la respiration est normale. Une respiration agonique est possible dans les premières minutes (gasps) et ne doit pas être confondue avec une respiration normale.

Revues générales
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Le phénomène de Raynaud (PR) est le plus fréquent des acrosyndromes vasculaires. Sa prévalence est comprise entre 3,5 et 5 % de la population générale. Il existe une nette prédominance féminine. Dans la forme primitive, l’âge de début se situe avant 40 ans.
Un bilan minimum comportant une recherche d’anticorps antinucléaires et une capillaroscopie est indiqué pour différencier un PR primitif d’un PR secondaire, associé à un écho-Doppler artériel des membres supérieurs en cas de PR unilatéral.
Le traitement du PR primitif repose essentiellement sur la protection vis-à-vis du froid et les inhibiteurs calciques. Dans le PR secondaire, un traitement de fond par inhibiteur calcique est habituellement recommandé, associé à des perfusions d’iloprost en cas d’ulcérations digitales et à du bosentan chez les patients souffrant de sclérodermie systémique avec ulcérations digitales récidivantes.

Dossier : La main en médecine interne chez l’adulte
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Au cours de la sclérodermie systémique, la main est particulièrement et précocement touchée à la fois sur le plan cutané, vasculaire et articulaire.
Les atteintes cutanées et vasculaires des mains au cours de la sclérodermie sont caractéristiques : l’épaississement cutané des doigts (sclérodactylie, ou doigts boudinés), les ulcères digitaux actifs ou anciens, le phénomène de Raynaud et les télangiectasies font partie des critères diagnostiques actuels.
Les complications de la sclérose cutanée et les troubles trophiques sont responsables d’une part majeure du handicap global au cours de la maladie, d’où la nécessité d’une prise en charge précoce.