Auteur Mahé E.

Service de Dermatologie, Hôpital Victor Dupouy, ARGENTEUIL.

Revues générales
0

La dermatite atopique (DA) touche 7 à 8 % des adolescents. Les formes cliniques sont plus variées que chez l’enfant. On voit se développer la dermatite atopique du visage et du cou, la dyshidrose et le prurigo. Ces aspects cliniques se rapprochent des formes de l’adulte.
La prise en charge de ces “ados” est particulière et parfois difficile. Entre l’ado monosyllabique, l’ado rebelle, l’ado opposant… il faudra trouver une approche qui permette d’inciter le jeune à adhérer au projet de prise en charge. Ici, nous proposons une prise en charge holistique de la dermatite atopique, adaptée à la tranche d’âge des 12-17 ans.
Les traitements non spécifiques, les traitements locaux, généraux, avec ou sans AMM, sont abordés. Le corps et le psychisme de l’ado étant particuliers, nous essayons d’orienter cette prise en charge à cet âge.

Revues générales
0

L’incidence de l’obésité augmente dans de nombreux pays, et plus particulièrement chez les enfants. Chez l’adulte, l’association entre psoriasis et comorbidités métaboliques ou cardiovasculaires est bien établie, en particulier pour l’obésité.
Chez l’enfant, peu de données sont disponibles mais les études récentes ont montré des résultats semblables malgré l’existence de différentes définitions de l’obésité. En effet, elles ont rapporté une association significative entre psoriasis et obésité quel que soit le sous-type clinique ou la sévérité du psoriasis.
Le lien physiopathogénique reste cependant difficile à expliquer ; l’obésité pourrait favoriser le développement du psoriasis via la sécrétion d’“adipokines” inflammatoires.
Ces résultats souligneraient l’importance de surveiller l’apparition de comorbidités, en particulier métaboliques chez les enfants atteint de psoriasis.