Auteur Mergui J.-L.

Centre IGO (Iéna-Gynécologie-Obstétrique), PARIS. Hôpital Tenon, PARIS. Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, PARIS.

Dossier : HPV
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Le gynécologue peut se trouver confronté aux HPV devant différentes situations cliniques : devant la découverte de lésions cliniques vulvopérinéales, devant une cytologie atypique, voire devant un test virologique HPV positif ou, au contraire, devant des symptômes cliniques.
En présence de lésions vulvaires, il est souhaitable d’envisager un bilan gynécologique, dont la colposcopie est la pierre angulaire.
Le dépistage cytologique connaît des limites. Il est en effet possible, notamment chez les femmes de moins de 40 ans, de voir se développer des cancers invasifs, alors même qu’elles sont soumises à un dépistage cytologique régulier. Le test HPV, proposé dans certains pays européens en dépistage primaire seul, est beaucoup moins opérateur-dépendant et donc plus facile à réaliser par des opérateurs moins entraînés. Il est également possible de proposer des autotests réalisés par les patientes elles-mêmes.
Enfin, il convient d’insister sur la place de la vaccination HPV, qui pourra demain réduire de façon considérable l’ensemble des affections causées par les virus HPV.