Auteur Begon E.

Service Dermatologie, Hôpital René Dubos, Pontoise. Secrétaire Général de l’association ville-hôpital ResoPso.

L'année thérapeutique 2014
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Toujours beaucoup de publications sur les comorbidités. Non seulement leur dépistage par le dermatologue doit être systématique, mais il faut sensibiliser le patient au fait que sa maladie requiert tout particuliè-rement une bonne hygiène de vie.
La photothérapie continue à innover en cherchant à cibler l’irradiation sur les lésions, à l’associer à des traitements un peu inattendus comme le méthotrexate et à actualiser, en la rendant plus efficace et contrôlée, l’héliodermie plus facile à gérer à l’avenir que des cabines de plus en plus difficiles à trouver pour beaucoup de patients.
Les biothérapies déjà commercialisées confirment de plus en plus leur bonne tolérance à court et long termes, y compris chez la femme enceinte. Certaines localisations rebelles qui n’ont pas été ciblées par les études initiales ont été étudiées avec ces traitements qui donnent le plus souvent des résultats comparables à ceux obtenus sur les lésions ou les terrains plus classiques.
Enfin, toujours beaucoup de recherches de nouvelles molécules qui viendront s’ajouter à notre arsenal thérapeutique.

Revues générales
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De nouvelles thérapeutiques immunomodulatrices sont en cours de développement avancé dans le psoriasis modéré à sévère et devraient être commercialisées dans les prochaines années. D’autres voies de l’inflammation et d’autres cytokines que le TNF et la voie IL12/IL23 sont les cibles de ces nouvelles biothérapies.
Cet article se donne pour objectif de dresser le panorama des molécules existantes, en cours d’essais thérapeutiques, et de déterminer quels nouveaux espoirs elles font naître en matière d’avancée thérapeutique.

L'année thérapeutique 2013
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Le psoriasis stimule toujours beaucoup les recherches et nombreux sont les nouveaux essais cliniques. En effet, nous avons besoin, malgré l’apparition depuis quelques années de nouveaux traitements qui ont révolutionné la prise en charge de cette pathologie, de nouvelles classes thérapeutiques car certains patients se retrouvent encore en impasse, en efficacité insuffisante ou avec des effets secondaires pénalisants. Certaines indications difficiles ne bénéficient pas encore d’un choix de traitement suffisant, comme les atteintes unguéales et les psoriasis palmoplantaires, qui sont pourtant source de gêne sociale et fonctionnelle aux conséquences lourdes et les psoriasis au pronostic vital grave, pustuleux généralisés et érythrodermiques.