La responsabilité du dermatologue qui a recours à l’intelligence artificielle
L’intelligence artificielle (IA) générative et les grands modèles de langage (LLM) offrent un potentiel pour la recherche et la gestion des données médicales, sans toutefois remplacer les méthodes traditionnelles de diagnostic. Bien qu’ils augmentent les capacités des médecins, des biais et des erreurs similaires à celles des praticiens humains persistent. Sans cadre réglementaire clair, la responsabilité médicale en cas d’erreur d’un système d’IA demeure floue (médecin, développeur ou établissement de santé), créant des incertitudes juridiques. Par ailleurs, la surconfiance dans ces systèmes peut affecter le jugement clinique des médecins et avoir des répercussions psychologiques sur les patients.
