- Impact sur la qualité de vie : souffrance physique et psychosociale
- Pourquoi des conséquences si importantes sur la qualité de vie des patients ?
- Un problème d’information
- L’urticaire chronique spontanée et les troubles psychologiques/psychiatriques
- Rôle du dermatologue et importance de la prise en charge globale
L’urticaire chronique spontanée (UCS) est une dermatose inflammatoire chronique caractérisée par la survenue régulière (quotidiennement ou presque) de lésions d’urticaire superficielle et/ou d’angiœdèmes pendant plus de six semaines. Les lésions d’urticaire superficielle sont des plaques prurigineuses, fugaces (qui durent moins de vingt-quatre heures) et migratrices. L’angiœdème est la forme d’urticaire profonde se traduisant par des gonflements le plus souvent au niveau du visage (paupières, lèvres), des organes génitaux et des extrémités. Ces lésions peuvent durer quarante-huit heures puis disparaissent, elles sont plus douloureuses que prurigineuses.
La prévalence de l’UCS est estimée à environ 1 % de la population générale et touche principalement les femmes (60 à 75 %) âgées d’environ 40 ans. L’UCS dure plus d’un an chez 60 à 70 % des patients et plus de cinq ans chez environ 10 % d’entre eux [1]. La maladie évolue par phases de poussées puis de rémission, définitive ou temporaire [1]. Les traitements disponibles permettent de gérer les symptômes, mais ne sont pas curatifs. La pathogenèse de l’UCS n’a pas été entièrement établie, bien qu’il semble clair que différents mécanismes soient impliqués. Les mastocytes ont longtemps été considérés comme les cellules clés impliquées dans la pathogenèse de l’UCS, mais de nouveaux travaux scientifiques indiquent l’implication d’autres cellules immunitaires, des voies de la coagulation et également la présence d’auto-anticorps, ce qui la place comme une maladie auto- immune chez une partie des patients en tout cas [2].
Sur le plan thérapeutique, les recommandations de la European Academy of Allergy & Clinical Immunology (EAACI) GA2LEN/EDF/WAO [3] proposent un algorithme qui place en première ligne les antihistaminiques anti-H1 de deuxième génération à la posologie standard, et une augmentation de la posologie jusqu’à quatre fois la posologie[...]
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