acné

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L’acné est une affection cutanée fréquente qui touche principalement les adolescents, mais peut également être présente chez l’adulte [1]. Malgré les avancées dans la compréhension des mécanismes physiopathologiques de l’acné, tels que l’influence hormonale, l’hyperkératinisation, l’inflammation impliquant le microbiome, la gestion optimale de cette affection reste un défi clinique [2].

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L’acné est un motif fréquent de consultation en dermatologie. Elle affecte le plus souvent le visage mais peut également toucher le tronc. Peu de données sont disponibles concernant la prévalence de l’acné du tronc, son évaluation, l’impact sur la qualité de vie et les recommandations de prise en charge.
Cet article présente une synthèse des données récentes sur l’acné du tronc et la nouvelle échelle d’évaluation TRASS proposée par le GEA pour aider à la prise en charge.

Dossier : Compte rendu des 19es JIRD
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L’acné touche 85 % des adolescents (12-25 ans). À cette période de la vie, elle peut avoir un impact très important sur l’image de soi, la confiance en soi et sur la relation avec les autres. Elle expose aux risques de stigmatisation, dysmorphophobie et cosmétorexie.
Au travers d’études descriptives récentes, il a été observé que les adolescents recherchent des informations sur l’acné en questionnant leur famille, leurs amis mais aussi et surtout via les réseaux sociaux. On sait que l’information sur ces réseaux n’est pas toujours validée, ce qui peut véhiculer des croyances incomplètes voire erronées comme, par exemple, que l’acné est liée à un défaut d’hygiène. Par ailleurs, ces études montrent que leur connaissance de l’acné est partielle : les ados pensent souvent que l’acné est transitoire et non une pathologie chronique.

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L’acné est une pathologie fréquente. Il existe une grande variabilité des présentations cliniques. Certaines acnés peuvent être difficiles à traiter, car persistantes ou réfractaires aux traitements conventionnels. Cela peut être le cas d’acnés sévères : acné fulminans, acné conglobata et formes frontières avec l’hidradénite suppurée ou d’acnés plus modérées mais chroniques et récidivantes.
D’autres acnés peuvent être difficiles à diagnostiquer et à prendre en charge car s’intégrant dans des syndromes plus complexes comme le SAPHO ou le spectre du PAPA syndrome.
La reconnaissance de ces formes particulières d’acné difficile est importante pour adapter notre prise en charge.

L’année thérapeutique 2023
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L’acné correspond à la 8e pathologie la plus fréquente dans le monde. Elle peut survenir à tout âge. Quelle que soit la sévérité, elle affecte l’apparence physique et peut donc avoir un retentissement psychologique important. Sa physiopathogénie fait intervenir de nombreux acteurs et est de mieux en mieux comprise. Ceci permet d’envisager de nouvelles perspectives thérapeutiques avec de nouvelles molécules, des combinaisons ou des réutilisations de traitements connus.

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Les cicatrices d’acné sont une complication fréquente de cette pathologie. La prise en charge de ces cicatrices est interventionnelle, se basant sur des techniques instrumentales (subcision, relèvement au punch, punch-excision, injection intra lésionnelle) et des dispositifs à base d’énergie (lasers fractionnés ablatif et non ablatif, laser vasculaire, radiofréquence fractionnée). L’utilisation de ces techniques permet une amélioration dans 25-75 % des cas, obtenue en combinant les différentes techniques et en répétant les séances. Le patient doit donc être motivé car la prise en charge est longue et les résultats sont obtenus à distance des séances.

L’année thérapeutique 2022
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L’acné est une pathologie très fréquente, affectant les adolescents et les adultes, et susceptible d’avoir un retentissement psychologique important. C’est une pathologie chronique dont la physiopathogénie est complexe, les principaux acteurs étant la glande sébacée, les kératinocytes du follicule pilosébacé et le microbiome cutané, dont le déséquilibre stimule l’immunité innée. La prise en charge de l’acné continue d’évoluer avec de nouvelles molécules à l’étude et des perspectives pour valider l’utilisation de certaines thérapies.

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Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) possède une prévalence élevée dans la population générale (5 à 10 % des femmes en âge de procréer). Les impacts multiples de cette pathologie, incluant troubles du cycle et infertilité, hyperandrogénie et conséquences psychologiques, troubles métaboliques et risque cardiovasculaire, font de sa prise en charge un enjeu de santé publique.
L’hyperandrogénie, à la base de la physiologie de ce syndrome, fait partie des critères diagnostiques du SOPK. Parmi les signes cliniques témoignant de cette production excessive d’androgènes ovariens se trouve l’acné. Sa prise en charge, dont les modalités ont évolué de façon importante au cours des 10 dernières années, doit être multidisciplinaire, incluant un versant dermatologique, endocrinien mais également gynécologique, notamment en cas de besoin contraceptif.

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L’acné est la complication dermatologique la plus fréquente rencontrée par les patients transgenres hommes durant la phase de transition. Elle touche environ 1 individu sur 3. Ces derniers la considèrent sévère dans 1 cas sur 3 également, principalement les hommes transgenres sous testostérone.
Il n’existe pas de recommandations spécifiques pour la prise en charge de l’acné chez les patients transgenres. Celle-ci se calque sur les recommandations concernant les patients et patientes cisgenres.
La prescription d’isotrétinoïne est particulière chez les patients hommes transgenres, car il faut s’enquérir de leur anatomie génitale et de leurs pratiques sexuelles.
La prise de testostérone et l’aménorrhée chez un patient homme transgenre avec des organes génitaux féminins natifs n’éliminent pas le risque de grossesse. Une contraception avec tests de grossesse réguliers peut s’avérer nécessaire.

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L’acné est une dermatose inflammatoire chronique du follicule pilosébacé très fréquente, touchant jusqu’à 85 % de la population mondiale âgée de 11 à 30 ans [1]. Le microbiote cutané représente l’ensemble des microorganismes résidents de la peau humaine. Leurs interactions avec le système immunitaire représentent un facteur essentiel à prendre en compte dans la compréhension de la physiopathologie de l’acné [2-6].
Dans cet article de synthèse bibliographique, nous observons que les traitements utilisés dans la prise en charge de l’acné – qu’il s’agisse de rétinoïdes, de traitements hormonaux ou d’antibiotiques – sont tous de près ou de loin associés à des modifications du microbiote cutané. Certains sont associés à des pertes de diversité, d’autres à sa hausse. Nous soulignons ici l’intérêt de restaurer un microbiote équilibré et donc une barrière cutanée intègre dans le cadre du traitement de l’acné.

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