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Application dermatologique de la télémédecine en dermatologie, la télédermatologie est une innovation technologique et organisationnelle dans l’exercice médical et la délivrance des soins.
En France, son déploiement et sa mise en place répondent en partie aux problématiques liées à la diminution du nombre de dermatologues, au vieillissement de la population et à l’organisation des structures de soins. Son intégration dans le paysage sanitaire porte la promesse d’en faciliter l’organisation, l’accessibilité aux avis spécialisés et la prise en charge de proximité.
En l’absence de financement pérenne, un des enjeux de son intégration est l’émergence de nouveaux modèles de soins, sources de modes de financement innovants.

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Les alpha-herpèsvirus humains comprennent les virus Herpes simplex de type 1 et 2 (HSV-1, HSV-2) ainsi que le virus de la varicelle et du zona (VZV). Il s’agit des virus ubiquitaires dont les manifestations cliniques habituelles sont l’herpès oro-labial récidivant et l’herpès génital pour les virus HSV-1 et HSV-2, respectivement, et la varicelle et le zona pour le virus VZV.
Même si les manifestations habituelles sont bien ancrées dans la tête des dermatologues, il existe des manifestations atypiques auxquelles nous ne sommes pas souvent confrontés. Il en est de même pour les possibilités et schémas thérapeutiques habituels, mais de nouveaux schémas de traitement intéressants ainsi que de nouvelles options thérapeutiques ont vu le jour. En plus, la nouvelle vaccination anti-zona et les avancées dans la vaccination contre l’herpès génital sont impressionnantes.

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La prise en charge de l’acné en 2017 nécessite à la fois bonne volonté et bon sens. L’arsenal thérapeutique dont nous disposons permet de traiter à peu près toutes les acnés, à condition de donner des explications claires à nos patients et d’utiliser les traitements à bon escient.
Si les traitements classiques prescrits sur un temps court se révèlent suffisants pour des acnés mineures, ils ne constituent dans les autres cas qu’une étape préliminaire avant l’institution d’un traitement hormonal et/ou de l’isotrétinoïne.

Dossier : Vulvodynies, pénodynies, anodynies
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Les douleurs vulvaires, même si elles restent encore souvent un sujet tabou, constituent un motif de consultation en augmentation croissante. Devant la description de douleurs à caractère neuropathique (brûlure, décharge électrique) se pose la question d’une origine neurologique, qu’elle soit médullaire, tronculaire, radiculaire ou distale.
L’interrogatoire et un examen clinique précis permettent de rechercher des éléments symptomatiques d’une atteinte proximale médullaire ou radiculaire (hypoesthésie sacrée, troubles urinaires ou anorectaux associés…) ou encore d’une atteinte plus distale dans le cadre d’une compression focale du nerf pudendal au niveau du canal d’Alcock.
Si le diagnostic est basé sur des caractéristiques cliniques précises, l’imagerie doit avant tout éliminer d’autres pathologies locales potentiellement plus graves.

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La douleur anale est le premier motif de consultation en proctologie. Si le dermatologue n’est pas le spécialiste en première ligne pour ce type de plainte, il peut être amené à voir de manière occasionnelle ou récurrente des patients consultant pour des douleurs anales. Il doit en conséquence savoir repérer les pathologies organiques et fonctionnelles proctologiques douloureuses les plus fréquentes afin de pouvoir, si possible, les traiter ou, le cas échéant, orienter au mieux ses malades.
Le terme “anodynie” n’est pas le terme consacré lorsqu’on parle de douleurs anales. On lui préférera le terme de “proctalgie” (en grec, proctos signifie “anus” et algos, “douleur”), le terme anodynie étant réservé à la neurologie pour décrire l’absence de douleur à un stimulus (en grec, ano signifie “absence” et odunê, “douleur”).
Nous évoquerons donc ici les pathologies proctologiques fréquentes, dont le diagnostic peut se faire cliniquement à l’inspection de la marge anale ou par anuscopie, et les douleurs à examen proctologique normal, dont la cause neurologique devra être écartée.

Dossier : Vulvodynies, pénodynies, anodynies
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La pénodynie, analogue chez l’homme de la vulvodynie féminine, correspond à une sensation de douleur ou de brûlure cutanée du pénis contrastant avec un examen physique cutané strictement normal.
Le diagnostic repose sur l’exclusion des autres causes de douleurs péniennes chroniques.
Le traitement est rendu difficile par l’efficacité inconstante des antalgiques proposés habituellement dans la prise en charge des douleurs neuropathiques.

Dossier : Vulvodynies, pénodynies, anodynies
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La vulvodynie, brûlure vulvaire d’évolution chronique, concerne 8 % des femmes. Elle constitue l’un des motifs les plus fréquents de consultation en pathologie vulvaire et la principale étiologie des dyspareunies superficielles.
Spontanée ou plus souvent provoquée, intéressant volontiers le vestibule, son diagnostic repose à l’examen clinique sur l’absence de lésion vulvaire susceptible d’expliquer la douleur et de maladie neurologique cliniquement identifiable. Ses mécanismes physiopathologiques, complexes, feraient intervenir la coexistence d’un dysfonctionnement central et périphérique, responsable d’une perception douloureuse amplifiée, associé à un facteur déclenchant (infectieux, traumatique, psychosexuel).
Sa prise en charge repose le plus souvent sur une association thérapeutique au premier plan de laquelle se situent la rééducation périnéale pour les vestibulodynies provoquées et les antalgiques de type antidépresseurs tricycliques pour les vulvodynies spontanées. L’efficacité de cette prise en charge repose en outre sur la qualité de la relation médecin/malade.

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La prise de photographies en dermatologie pose des problèmes juridiques et éthiques. Cet article passe en revue les différents cas de figure : dans quel but prenons-nous une photographie ? Pour le suivi médical ou l’enseignement au sens large du terme ? Est-elle indispensable ?
La photographie est un élément du dossier médical. Elle est, par conséquent, soumise aux règles du secret professionnel. Le problème majeur se rencontre lorsqu’une photographie d’un patient reconnaissable par lui-même ou par des tiers est utilisée à des fins de publication, y compris avec l’accord du patient, c’est-à-dire qu’elle est à risque de circuler alors librement, notamment sur Internet. Il s’agit là de l’illustration du débat entre patient, sujet de soin et/ou objet de recherche et d’enseignement, mais également entre médecin soignant et médecin chercheur. Il s’agit aussi du dilemme entre respect absolu du patient et devoir de transmission des savoirs.

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