Revues générales
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Aussi utile dans son rôle de protection que dans l’expression du visage, quand le sourcil vient à manquer, la gêne est vite patente. De nombreuses pathologies peuvent être responsables d’une alopécie des sourcils, dont les causes classiques affectant les cheveux, qu’elles soient cicatricielles ou non cicatricielles, congénitales ou acquises.
Les sourcils peuvent toutefois être une zone de prédilection, voire apporter un signe diagnostique en faveur de certaines pathologies dermatologiques ou plus générales. Les traitements doivent être adaptés à cette spécificité topographique.

Dossier : Toxicité dermatologique des chimiothérapies
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Les immunothérapies anticancéreuses anti-CTLA-4, puis anti-PD-1 et anti-PD-L1, ont modifié le pronostic des mélanomes. Leur mécanisme d’action explique probablement en grande partie leurs effets indésirables, notamment cutanés, de nature volontiers “auto-immune”. Bien que rarement sévères, ces derniers peuvent être majorés en fréquence et en sévérité dans le cas d’association de plusieurs molécules d’immunothérapie, qui est une voie de recherche actuelle.

Dossier : Toxicité dermatologique des chimiothérapies
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Les thérapies ciblées anticancéreuses ont une toxicité cutanée fréquente et spécifique, différente de celle des chimiothérapies et immunothérapies (tableau I). De plus en plus, un avis dermatologique est sollicité pour la prise en charge des patients traités par ces molécules.
Il est donc important pour le dermatologue de connaître, de savoir évaluer ces effets secondaires cutanés et d’avoir des notions sur leur prise en charge, notamment les plus classiques comme les éruptions acnéiformes sous anti-EGFR, le syndrome main-pied sous anti-BRAF ou les paronychies sous anti-EGFR ou inhibiteurs de mTOR. Il s’agit véritablement de soins de support dermatologiques qui doivent permettre, dans la mesure du possible, de poursuivre les traitements dans l’intérêt du patient.

Dossier : Toxicité dermatologique des chimiothérapies
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Les effets secondaires des chimiothérapies anticancéreuses sont actuellement bien connus des oncologues. Cependant, l’arrivée de nouvelles drogues ou de nouvelles associations est à l’origine de nouvelles présentations cliniques.
Les alopécies, qui avaient la réputation de toujours repousser, sont parfois persistantes avec certaines associations utilisées dans le cancer du sein.
L’érythème toxique est un tableau parfois sévère qui doit faire discuter d’un éventuel arrêt ou au moins d’une baisse de posologie avec l’oncologue.
Le syndrome main-pied, différent de celui observé avec les thérapies ciblées, est souvent invalidant à cause des douleurs. Il peut cependant être prévenu efficacement.
Les relations entre radiations et chimiothérapies doivent être bien connues pour éviter des accidents sévères chez les malades recevant simultanément les deux types de traitement.

Revues générales
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De très nombreuses plantes peuvent agresser notre peau. Les lésions cutanées qu’elles provoquent sont regroupées sous le terme de phytodermatoses de contact irritatives pour les opposer aux phytodermatoses allergiques qui se produisent uniquement chez quelques individus.
Les mécanismes de cette irritation varient selon les plantes. Il peut s’agir d’une irritation mécanique comme avec les plantes à épines, tel le rosier, ou hérissées de poils plus fins, tels les glochides pour les cactus ou les trichomes pour l’orge, par exemple.
Certaines plantes contiennent des chimiques irritants comme l’oxalate de calcium (Dieffenbachia), le latex (Euphorbes), la capsaïcine (piments), les thiocyanates (moutarde)… D’autres, comme certaines plantes de la famille des Urticacées, sont capables de déclencher une réaction inflammatoire à type d’urticaire “mécanique”.
Enfin, plusieurs familles de plantes (Apiacées, Moracées, Fabacées et Rutacées) sont connues pour contenir des furocoumarines qui, sous l’action des UVA, déclenchent une réaction phototoxique. Les lésions cutanées varient suivant le mécanisme en cause mais ne sont pas spécifiques.

Revues générales
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Le traitement du psoriasis sévère a clairement évolué en 2016 avec la commercialisation du premier anti-IL17, le sécukinumab. Des blanchiments presque complets (PASI 90 et 100) peuvent enfin s’observer. Toutefois, cette commercialisation suivie maintenant par une 2e molécule (ixékizumab) ne doit pas faire oublier certaines règles fondamentales : les topiques demeurent efficaces dans des formes peu étendues, les molécules orales sont souvent suffisantes, notamment le méthotrexate qui doit rester un traitement de 1re ligne si possible.
Évolution thérapeutique certes importante pour les traitements biologiques, mais la hiérarchie des traitements ne doit pas pour autant être bouleversée pour le moment.

Dossier : Dermatologie buccale
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Les stomatodynies sont des sensations pathologiques buccales non liées à une pathologie muqueuse. Leur origine réside donc plutôt dans le système nerveux, avec des étiologies plutôt neurologiques pour certains patients et plutôt psychologiques pour d’autres.
Les traitements sont peu codifiés mais reposent habituellement sur les antidépresseurs et les GABA-ergiques. Les psychothérapies peuvent aussi être utiles.

Dossier : Dermatologie buccale
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De nombreux médicaments peuvent être à l’origine d’une symptomatologie buccale. Le spectre de ces manifestations orales est large et inclut notamment les accroissements gingivaux, les hyperpigmentations, les réactions lichénoïdes, les ulcérations ou une xérostomie. Il est souvent très difficile d’affirmer une imputabilité médicamenteuse dans ce contexte mais un certain nombre de critères doit être systématiquement évalué : la chronologie d’apparition du symptôme, sa régression lente à l’arrêt du traitement et sa réapparition à la réintroduction du médicament potentiellement inducteur.
Devant tout symptôme endobuccal, le clinicien doit, de principe, envisager une cause médicamenteuse. Cela doit cependant rester un diagnostic d’élimination et toutes les autres causes potentielles doivent être évoquées (notamment néoplasiques). Les lésions buccales d’origine médicamenteuse restent probablement encore sous-estimées.

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