Dossier : Prurits
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Le prurit psychogène est induit par des facteurs psychiques. Il est bien différent d’un prurit idiopathique et ce n’est en aucun cas un diagnostic d’élimination. Le diagnostic doit s’appuyer sur des critères négatifs ainsi que sur des critères positifs. Des facteurs neurophysiologiques mais aussi psychopathologiques l’expliquent très bien. L’annonce du diagnostic doit être prudente et le traitement repose sur des psychotropes et une psychothérapie.

Dossier : Prurits
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Le prurit, défini comme “la sensation déplaisante qui provoque le besoin de se gratter” est un motif fréquent de consultation en dermatologie. Lorsqu’il est isolé, sans signe cutané, “nu”, sine materia, l’interrogatoire et l’examen clinique peuvent parfois permettre d’en établir la cause. Néanmoins, lorsque le prurit est chronique, des explorations paracliniques sont nécessaires afin d’en rechercher la cause.
En dehors du traitement étiologique, des traitements symptomatiques peuvent être efficaces. Ils diffèrent selon la cause du prurit et doivent parfois s’accompagner d’une prise en charge psychologique tant le retentissement psychologique de ce prurit peut s’avérer important.

Dossier : Prurits
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Le prurit neuropathique survient lors d’une lésion ou d’une dysfonction des voies de conduction nerveuse du prurit, allant des fibres nerveuses périphériques jusqu’au système nerveux central. Les causes de prurit neuropathique sont variées, affectant le système nerveux central ou plus souvent le système nerveux périphérique. Les étiologies les plus fréquentes sont le prurit post-zostérien, les neuropathies de compression (notalgie paresthésique et prurit brachioradial) et les neuropathies des petites fibres.
Le diagnostic repose sur l’examen clinique, et parfois des biopsies cutanées ou de l’imagerie.
Le traitement est complexe, faisant notamment appel aux anesthésiques locaux ou à la capsaïcine pour les prurits localisés et aux anticonvulsivants comme la prégabaline ou la gabapentine pour les prurits diffus.

Dossier : Prurits
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Le prurit est un motif fréquent de consultation en dermatologie. Il est associé à la plupart des dermatoses. Le diagnostic étiologique est facile lorsque le prurit est associé à des signes cutanés spécifiques. Il est plus difficile lorsque le prurit est isolé ou seulement accompagné de lésions de grattage.
La prise en charge thérapeutique est basée sur le traitement de la dermatose sous-jacente associé à l’application d’émollient.
Dans les années futures, l’amélioration des connaissances de la physiopathologie complexe du prurit va permettre d’enrichir l’arsenal thérapeutique.

Revues générales
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Les maladies auto-inflammatoires (MAI) sont rares et se caractérisent historiquement par des accès inflammatoires responsables de fièvres récurrentes inexpliquées avec une atteinte d’organe et une inflammation biologique. Le spectre des MAI est en constant remaniement, et le concept initial réducteur des fièvres récurrentes héréditaires ne suffit plus avec l’apparition de chevauchement entre auto-inflammation, auto-immunité et déficit immunitaire.
Les signes cutanés ont une place primordiale pour aider au diagnostic d’une MAI car ils sont souvent présents mais néanmoins très variés. Nous décrirons donc les principales MAI en fonction de leur présentation dermatologique : éruption maculo-papuleuse, urticaire, dyskératose, vascularite, dermatose neutrophilique et panniculite.

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