
Les inhibiteurs de JAK dans la dermatite atopique
Les inhibiteurs de JAK (ou JAKi), qui ont déjà fait la preuve de leur intérêt dans de nombreuses maladies inflammatoires chroniques, arrivent enfin en dermatologie. De nombreux JAKi sont en cours de développement très avancé dans la dermatite atopique (DA). Plusieurs études contrôlées de phase II
et III ont démontré l’efficacité particulièrement rapide des JAKi administrés par voie orale à la fois sur les lésions d’eczéma et sur le signe le plus invalidant de cette affection qu’est le prurit, avec un profil de tolérance rassurant chez des patients adultes atteints de DA modérée à sévère.
La biodisponibilité de ces petites molécules permet également leur développement sous forme topique, ce qui peut être particulièrement intéressant dans des formes plus légères de DA ou pour traiter certaines localisations comme le visage ou les mains.
Nul doute que les JAKi trouveront leur place à côté des biomédicaments comme le dupilumab dans l’arsenal thérapeutique qui ne cesse – enfin – de s’étoffer dans la DA.