Revues générales

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La dermopigmentation des cicatrices est une alternative douce et efficace au traitement des cicatrices postopératoires. Elle peut être pratiquée dans de nombreuses indications : cicatrices de chirurgies mammaires, de lifting et de fentes labiales, post-mastectomie, mais aussi pour redessiner voire recréer des aréoles mammaires.
La dermopigmentation est différente du tatouage. Plus superficielle, elle n’est pas définitive et nécessite des retouches régulières. La profession n’étant pas réglementée, il est conseillé de faire appel à des dermo-praticiens reconnus, d’autant plus que la qualité du matériel et des pigments utilisés peut impacter le résultat, qui plus est sur une peau déjà fragilisée.

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L’urticaire aiguë a une définition évolutive. La durée d’un épisode ne dépasse pas 6 semaines. Au-delà de 6 semaines, on parle d’urticaire chronique. Le plus souvent, aucune cause n’est retrouvée. Les causes responsables sont, par ordre décroissant, les infections, les réactions médicamenteuses puis les allergies alimentaires. Parmi les infections, les virus sont le plus souvent impliqués. Les causes alimentaires, bien que fréquemment alléguées par les patients, sont très minoritaires.
Il n’est pas nécessaire de faire un bilan dans les formes bénignes rapidement résolutives. En revanche, un bilan allergologique est indispensable en cas de signes systémiques ou de choc anaphylactique à la recherche d’une allergie médicamenteuse ou alimentaire.

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Le pemphigus paranéoplasique est une maladie auto-immune associée à des cancers, en particulier les lymphomes B non hodgkiniens, les leucémies lymphoïdes chroniques B, la maladie de Castleman et le thymome. Son expression phénotypique est polymorphe, allant du pemphigus classique à des formes moins classiques : pemphigoïde bulleuse-like, érythème polymorphe-like, nécrolyse épidermique toxique-like, lichen plan-like, poïkilodermie comme dans la réaction chronique du greffon contre l’hôte. La diversité des formes sémiologiques reflète la diversité des mécanismes immunitaires mis en jeu et la variabilité des antigènes cibles, qui sont à la fois à la jonction dermo-épidermique et aux jonctions interkératinocytaires.
Le traitement des pemphigus paranéoplasiques n’est pas codifié et varie en fonction de la néoplasie associée. Il combine le traitement du cancer, la corticothérapie générale et souvent le rituximab, et parfois les immunoglobulines intraveineuses, en particulier dans les formes initiales sévères.

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Les infections sexuellement transmissibles (IST) concernent plusieurs millions de personnes chaque année. Aujourd’hui, elles sont toujours au centre des préoccupations. L’émergence de résistances, en particulier pour le gonocoque mais aussi pour Mycoplasma genitalium, rendent plus complexes les prises en charge par les antibiotiques.
Le développement de la prophylaxie préexposition (PreP) au VIH permet de réduire l’incidence de l’infection par ce virus mais laisse entrevoir une augmentation de l’incidence des autres IST du fait de la moindre utilisation du préservatif.
La gravité de la symptomatologie et du pronostic dépendra du type d’IST acquise. Une plus ample couverture vaccinale contre les papillomavirus humains permettra une large réduction de ses infections et cancers induits.

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Un grand nombre de pathologies peuvent se présenter sous la forme d’un placard rouge chaud œdémateux et ainsi mimer un érysipèle. Ces pseudo-érysipèles sont d’origines et de mécanismes très divers (inflammatoire, cancéreux, vasculaire, traumatique…). Ils peuvent être responsables d’une errance diagnostique. Certains diagnostics sont fréquents et connus, tandis que d’autres entités sont plus nouvelles (tel le giant cellulitis-like Sweet syndrome).

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Les peaux sensibles se définissent par la survenue de sensations déplaisantes (picotements, brûlures, douleurs, prurits, fourmillements) en réponse à des stimuli qui ne devraient normalement pas provoquer de telles sensations. Il s’agit d’un phénomène très fréquent puisqu’il concerne environ la moitié de la population. Ses causes résident dans une hyperexcitabilité des terminaisons nerveuses cutanées. Les facteurs déclenchants sont multiples, les premiers d’entre eux étant les cosmétiques.

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Les principales particularités de la sémiologie dermatologique sur les peaux fortement pigmentées dites “noires” sont passées en revue. À côté de la classique difficulté d’évaluation d’un érythème, les manifestations dyschromiques sont fréquentes et susceptibles de réaliser une aide au diagnostic. Outre leur signification purement sémiologique, il faut comprendre que ces manifestations dyschromiques représentent souvent un élément important de la demande thérapeutique de la part des patients.

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L’infection à papillomavirus humain (HPV) est l’infection sexuellement transmissible la plus fréquente dans le monde. Sur le pénis, elle est le plus souvent asymptomatique mais des lésions peuvent apparaître chez une minorité de patients infectés, sous une forme bénigne (condylomes), bénigne mais avec possible transformation tardive en carcinome épidermoïde (tumeur de Buschke-
Löwenstein), précancéreuse (néoplasies HPV-induites : maladie de Bowen et papulose bowénoïde) ou cancéreuse (carcinome épidermoïde HPV-induit).

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La télédermatologie a connu un formidable essor avec la crise sanitaire liée à la COVID-19, bien que souvent temporaire. Nombre de dermatologues ont testé les téléconsultations et se sont fait leurs propres expérience et avis.
Les avantages et inconvénients de la télédermatologie, de la téléconsultation et de la téléexpertise sont exposés afin de permettre à chacun de définir quel outil et quelle organisation permettront de répondre au mieux à son besoin médical. Les règles législatives, de bonne pratique et du remboursement sont rappelées. Des conseils pour débuter sont distillés. L’intégration à un travail en réseau et la création de filière de soins présentielle sont mis en avant.

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Alors que le pronostic des carcinomes épidermoïdes cutanés (CEC) aux stades localisés est le plus souvent excellent, la prise en charge des CEC avancés et métastatiques demeurait jusqu’à récemment problématique, avec des traitements systémiques peu efficaces et mal tolérés par ces populations âgées.
L’avènement des anti-PD1 dans cette indication a constitué un véritable bouleversement et ces dernières années ont été marquées par les résultats très prometteurs de ces immunothérapies avec des taux de réponse allant jusqu’à près de 46 %, des réponses durables et une survie qui s’allonge.
Les recommandations européennes confirment la place de premier plan de ces immunothérapies dans le traitement des CEC avancés (CECa).
La bonne tolérance de ces molécules, associée à une efficacité notable, permet de proposer un traitement efficace et peu toxique à ces populations souvent âgées. Cependant, à l’heure actuelle en France, les anti-PD1 ne sont pas approuvés (pembrolizumab, nivolumab) ou ne sont pas accessibles au remboursement (cemiplimab) dans cette indication.

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