Point d’actualité

Point d'actualité Toxidermie de l'enfant
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Les éruptions cutanées chez l’enfant sont très fréquentes, le plus souvent d’origine infectieuse, mais parfois d’origine médicamenteuse. Les toxidermies sont des réactions d’hypersensibilité retardée à un médicament.

Devant toute suspicion de toxidermie, il convient de réaliser une frise médicamenteuse avec la chronologie des médicaments (date d’introduction, augmentation de posologie, arrêt) précédant l’éruption. Tout médicament peut être suspect de toxidermie, bien qu’il existe des médicaments dits à haut risque (comme les antiépileptiques et les sulfamides antibactériens). L’arrêt précoce du médicament est un facteur pronostic. L’anamnèse et la sémiologie sont indispensables pour classer la toxidermie en toxidermie non grave ou toxidermie grave.

Point d'actualité Daromun (L19-IL2 + L19-TNF) : une combinaison d’immunocytokines approuvée dans le mélanome
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Les immunothérapies ciblant les checkpoints immunitaires ont révolutionné la prise en charge du mélanome, d’abord au stade métastatique avancé, puis en situations adjuvante et néoadjuvante. Toutefois, vaincre l’immunorésistance primaire et secondaire reste un besoin non couvert. L’escalade thérapeutique consistant à additionner les molécules jusqu’à des triples – voire quadruples – associations se solde souvent par une toxicité majorée. Les traitements intratumoraux présentent un double avantage : celui d’agir au cœur de la tumeur, pour la rendre plus immunogène et vaincre l’immunorésistance, tout en limitant les effets indésirables systémiques. Le daromun est la première immunocytokine approuvée dans un cancer solide, en traitement adjuvant des mélanomes avec métastases cutanées et/ou ganglionnaires opérables.

Point d'actualité Quels traitements à venir dans le psoriasis ?
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L’arsenal thérapeutique du psoriasis est déjà étendu : traitements topiques, systémiques classiques, biothérapies anti-TNF, anti-IL12/23, anti-IL17, anti-IL23p19, petites molécules (aprémilast, deucravacitinib). Alors que de nouvelles molécules et stratégies thérapeutiques sont actuellement en développement, voici une sélection parmi celles qui ont vu leurs résultats publiés ces derniers mois.

Point d'actualité Urticaire chronique
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L’urticaire chronique nécessite un traitement continu pour contrôler les symptômes. Les antihistaminiques de deuxième génération représentent la première ligne, avec une augmentation possible jusqu’à quatre fois la dose standard.
En cas d’échec, l’omalizumab est le traitement de référence, efficace chez plus de 70 % des patients, avec un excellent profil de tolérance. Si l’omalizumab est insuffisant, la ciclosporine peut être proposée sous surveillance spécialisée. De nouvelles thérapies émergent, dont les inhibiteurs de la tyrosine kinase de Bruton (remibrutinib) et le dupilumab, pour lesquels les résultats sont prometteurs.
L’éducation thérapeutique et la poursuite du traitement aussi longtemps que nécessaire sont essentielles pour améliorer la qualité de vie des patients.

Point d'actualité Psoriasis du coude
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Les données épidémiologiques suggèrent que jusqu’à 30 % des patients avec un psoriasis cutané développeront un rhumatisme psoriasique sur une période de 20 ans. L’atteinte cutanée précède de 7 à 8 ans l’atteinte articulaire dans 72 % des cas. Trois phases ont récemment été décrites avant qu’un rhumatisme psoria­sique puisse être diagnostiqué selon les critères Caspar : une phase préclinique, caractérisée par une activation aberrante du système immunitaire, une phase subclinique avec des anomalies à l’imagerie mais sans traduction clinique, une phase prodromique avec des arthralgies, une asthénie mais sans synovite ou enthésite à l’examen.

Point d'actualité
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La survie des biothérapies est un marqueur de leur efficacité, de leur tolérance, de la satisfaction des patients et de leur commodité d’utilisation. Dans l’hidradénite suppurée, aucune étude randomisée n’a comparé l’efficacité des biothérapies entre elles. Les biothérapies utilisées dans cette pathologie sont les anti-TNF (adalimumab ayant l’AMM dans cette indication, infliximab sans AMM mais présent dans les recommandations européennes et françaises), les anti-IL17 (sécukinumab ayant l’AMM et bimékizumab non encore remboursé dans cette indication) et les anti-IL23 (n’ayant pas prouvé leur efficacité, utilisés hors AMM dans cette pathologie). Les données de vraie vie concernant leur performance dans cette indication sont cependant limitées.

Point d'actualité
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Bien que le psoriasis soit une maladie inflammatoire chronique, il est possible aujourd’hui de traiter efficacement un grand nombre de patients. Pour affiner la stratégie thérapeutique, la question se pose de l’intérêt, pour nos derniers traitements déjà si efficaces, de la position d’un traitement plus précoce pour potentiellement diminuer la mémoire immunologique avant qu’elle ne s’installe.
Les premières études donnent de l’espoir quant à ce positionnement qui, s’il se confirme, sera peut-être intégré dans nos recommandations. Ce traitement précoce permettra, sans aucun doute, à nos patients de récupérer un meilleur parcours de vie et peut-être d’éviter l’apparition de comorbidités, ce qui demandera d’être confirmé par des études prospectives.