psychosomatique

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Les liens privilégiés entretenus par la peau et le cerveau se rattachent, d’une part, à une même origine embryonnaire et, d’autre part, au rôle de la peau dans les interactions précoces parents-enfants si fondamentales dans le développement de tout individu. Ce qui justifie la traduction dans la nosographie de ces liens et dans la clinique la collaboration que dermatologue et psychiatre sont amenés à mettre en œuvre.
À partir de notre expérience de la consultation conjointe dermatologue-pédopsychiatre, nous nous sommes attachés à décrire l’impact des maladies cutanées sur les stades du développement de l’enfant et de l’adolescent en lien avec leurs parents, ainsi que l’intérêt à saisir conjointement cet impact en proposant une prise en charge complémentaire.

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Les troubles des conduites alimentaires sont l’anorexie, la boulimie et un trouble qualitatif de description plus récente (l’orthorexie). Les conséquences cutanéomuqueuses de ces troubles peuvent être nombreuses. En dehors des conséquences classiques de l’obésité, on peut ainsi rencontrer les multiples conséquences de carences mais aussi celles de l’usage détourné de médicaments ou des vomissements provoqués.
Les comorbidités associées peuvent également se traduire par des manifestations cutanéomuqueuses ou par des troubles de l’image corporelle.

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Nous rapportons le cas d’une femme atteinte d’un délire parasitaire. Les dermatologues sont en première ligne face à ces patients qui présentent une pathologie psychiatrique. Notre propos est de les aider dans cette approche si particulière d’un patient atteint d’un trouble délirant de type somatique.
Il s’agit d’un délire monothématique d’infestation par des parasites, survenant le plus souvent chez une femme âgée, isolée, après une rupture dans l’existence. L’adhésion au délire est forte et a des répercussions sur la vie quotidienne. La principale difficulté du traitement est d’amener le patient, qui n’a pas conscience du caractère morbide de sa plainte, à prendre un traitement antipsychotique. Cela nécessite une relation de confiance fondée sur l’écoute empathique de sa plainte et de sa souffrance.

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Les maladies cutanées altèrent la peau, un organe visible et touché, fondamental de la vie de relation. En outre, les liens entre la peau et les systèmes neuro-immunitaire et endocrinien sont extrêmement étroits. Ces caractéristiques favorisent particulièrement une approche psychosomatique des maladies cutanées.
Cette approche est réalisée par de nombreux praticiens et souhaitée par beaucoup de malades. Elle prête néanmoins le flanc à de nombreuses approximations, ambiguïtés et dérives. Le terme “d’approche psychosomatique” demande donc à être défini de façon précise et consensuelle. Une démarche rigoureuse, utile pour les malades et pour la communauté médicale, sera ainsi favorisée.

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Les délires d’infestation concernent des patients qui ont la conviction délirante que leur peau est infestée par de petits pathogènes (en général vivants). La présence de sensations anormales, essentiellement un prurit, est associée ou non.
Il s’agit d’un trouble psychotique monosymptomatique, survenant préférentiellement chez des femmes de plus de 60 ans. Le syndrome d’Ekbom (pseudo-infestation par des parasites) devient moins fréquent, les causes d’infestation étant variées. Le “signe du spécimen”, pseudo-preuve apportée par le patient, est important. Des lésions auto-induites pour extirper l’invasion redoutée sont fréquentes.
L’évolution est généralement chronique et se complique souvent d’une dépression. La qualité de la relation médecin-malade joue donc un rôle clé dans la prise en charge. Sans nier ni acquiescer au délire, il faut parvenir à prescrire un traitement antipsychotique. L’adhérence au traitement est alors excellente.