Médecine légale

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Un dermatologue a repris le suivi d’un patient, alors âgé de 52 ans, atteint d’une maladie de Darier. Le diagnostic de maladie de Darier a été porté à l’âge de 35 ans chez ce patient. Il s’agit d’un Darier familial : sa mère, deux sœurs et un frère en sont également atteints avec des phénotypes variables.
Son état cutané s’aggrave surtout avec le stress et peu à la chaleur (contrairement à la forme classique de Darier qui s’aggrave à la macération et à la transpiration des patients), mais en cas de poussée de Darier le Soriatane s’avère très efficace.

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Une patiente de phototype IV a présenté dans les suites immédiates d’un peeling au TCA (acide trichloracétique) à 20 % une réaction inflammatoire importante avec œdème inflammatoire du front, des pommettes, des mâchoires et du menton.
Afin de prévenir l’hyperpigmentation post-inflammatoire (HPPI), la dermatologue a prescrit à cette patiente le trio de Kligman (association hydroquinone, corticoïde et rétinoïde) ainsi qu’une
photoprotection 50 même si l’incident a eu lieu en hiver.
Au fil des différentes consultations, les lésions centro-faciales à la fois inflammatoires et pigmentaires se sont estompées.

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Une jeune patiente née en 1989 était suivie par le dermatologue de la famille, adolescente pour de l’acné (traitée par Roaccutane©) puis pour ses nævi. Sur les recommandations de son dermatologue elle consultait en 2005 un chirurgien plasticien pour exérèse d’un nævus pigmentaire du 4e orteil du pied gauche à titre préventif. Au final, la lésion de l’orteil était retirée par celui-ci avec deux autres nævi : un jugal droit et un cervical droit en 2009, en ambulatoire. Concernant ces trois lésions pigmentaires, celles-ci étaient apparues dans l’enfance. Nous ne disposons pas de photos ni d’autres renseignements.

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Il s’agissait d’une patiente âgée de 75 ans présentant depuis une vingtaine d’années une éruption estivale en Bretagne touchant uniquement le décolleté et les avant-bras. Dans ses antécédents, on notait : hypertension artérielle (HTA), hypothyroïdie, diabète de type 2 et syndrome dépressif. La photoprotection par crème solaire indice 50 ou vêtement couvrant ne semblait pas empêcher l’apparition de l’éruption.

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Il s’agit d’une patiente âgée de 50 ans au moment des faits qui consulte son médecin généraliste pour perdre du poids suite à un sevrage tabagique (+20 kg). Le médecin lui propose de la mésothérapie. Une première séance de mésothérapie est effectuée au niveau de l’abdomen, des cuisses et des hanches. La première étape dite de “méso-dissolution” comporte l’injection d’un mélange contenant Silorg, L-Carnitrans et Cynalcan (kits d’injection stériles). La seconde étape de méso-drainage comporte l’injection du haut des cuisses jusqu’aux mollets d’un mélange d’hydrosols polyvitaminés, de Mésocaïne, de Torental et de Dicynone. Au total, 5 séances seront effectuées.