divers

Revues générales
0

Cet article a pour but de décrire les différentes pathologies pouvant se présenter sous forme d’œdème du visage. Elles peuvent être d’ordre immuno-allergologiques, inflammatoires, infectieuses, métaboliques, médicamenteuses, tumorales ou vasculaires. On distingue les œdèmes aigus des œdèmes chroniques où, bien que pouvant être fluctuants, le visage ne revient jamais à un état normal. Les angioœdèmes histaminiques sont les causes les plus fréquentes d’œdème du visage. L’œdème isolé du visage persistant sans signe accompagnateur est rare. Il devra faire évoquer en priorité, et selon la présentation clinique, un syndrome cave supérieur, un lymphome, une granulomatose orofaciale, un syndrome du Morbihan ou une parasitose.

Revues générales
0

L’hypnose est “un état de veille paradoxale”, où l’on constate une immobilité du corps qui reste indifférent aux stimuli extérieurs mais qui contraste avec une activité cérébrale intense où le sujet est plus accessible à la suggestibilité.
Cet outil s’est progressivement implanté dans les hôpitaux grâce aux travaux neurophysiologiques et anesthésiologiques.
En dermatologie, l’hypnose peut permettre de diminuer une douleur induite par nos actes, une douleur aiguë ou chronique mais aussi avoir une action sur le prurit, l’anxiété et le score d’activité de pathologies dermatologiques chroniques.
L’hypnose permet un changement de la relation médecin-patient car elle mobilise les ressources du patient.

Revues générales
0

Un grand nombre de pathologies peuvent se présenter sous la forme d’un placard rouge chaud œdémateux et ainsi mimer un érysipèle. Ces pseudo-érysipèles sont d’origines et de mécanismes très divers (inflammatoire, cancéreux, vasculaire, traumatique…). Ils peuvent être responsables d’une errance diagnostique. Certains diagnostics sont fréquents et connus, tandis que d’autres entités sont plus nouvelles (tel le giant cellulitis-like Sweet syndrome).

Congrès
0

La fragilité unguéale se définit par l’impossibilité de porter des ongles longs. C’est une plainte très fréquente en consultation de pathologie unguéale, qui concerne surtout les femmes ménopausées. On estime que 20 % de la population en souffrirait à des degrés divers. Outre la gêne occasionnée, une douleur peut être associée.

Congrès
0

La communication présentée lors de ces journées proposait un grand nombre de cas cliniques qu’il est bien sûr impossible de résumer dans un article de quelques pages. J’ai donc choisi très arbitrairement 4 situations cliniques qui me semblent à connaître.

Revues générales
0

Les manifestations cutanées au cours d’une hémopathie sont très nombreuses et très variées. L’apparition de lésions spécifiques ou d’une dermatose satellite peut révéler une hémopathie jusque-là inconnue ou indiquer l’aggravation d’une hémopathie jusque-là stable.
À cause de la neutropénie, les signes d’infection cutanée sont parfois faussement rassurants. La prise en charge doit être précoce et approfondie. Les toxidermies sont plutôt cytotoxiques. L’exanthème maculopapuleux a un diagnostic étiologique laborieux, pouvant révéler une virose, une réaction médicamenteuse, une lymphadénopathie angio-immunoblastique ou le rejet aigu d’une greffe de moelle.

Revues générales
0

La présence d’une éosinophilie sanguine et/ou tissulaire est une situation souvent rencontrée par le dermatologue. Il est important de distinguer les dermatoses fréquemment associées à une augmentation des éosinophiles dans le sang et/ou la peau, qui peut aider à leur diagnostic, des dermatoses dites éosinophiliques qui n’appartiennent à aucun autre cadre nosologique et dans lesquelles l’éosinophile semble être au cœur de la physiopathologie.
Les dermatoses éosinophiliques constituent un spectre continu avec de nombreuses formes de passage entre des entités bénignes – mais parfois difficiles à traiter – comme la folliculite pustuleuse à ésosinophiles et le syndrome de Wells, et des tableaux pouvant mettre en jeu le pronostic vital par l’atteinte d’autres organes : les syndromes hyperéosinophiliques.
Bien que rares, les syndromes hyperéosinophiliques doivent être connus du dermatologue compte tenu de la fréquence de l’atteinte dermatologique, de son caractère souvent inaugural et de la nécessité de rechercher systématiquement une atteinte cardiaque quand ce diagnostic est évoqué.

Revues générales
0

Les brûlures massives restent encore aujourd’hui une pathologie complexe, potentiellement mortelle et nécessitant une prise en charge multidisciplinaire. Les centres de traitement des brûlés (CTB) sont des structures indispensables permettant une véritable synchronisation médico-­chirurgicale qui a, depuis de nombreuses années, prouvé son efficacité en termes de morbi-mortalité. En revanche et contrairement à de nombreuses spécialités, la “brûlologie”, sur son versant chirurgical tout du moins, s’est considérablement amoindrie avec la disparition d’une technique issue de l’ingénierie tissulaire : les cultures d’épidermes autologues (CEA).
Depuis 2014, les CTB ont donc dû adapter leurs stratégies de recouvrement cutané en remettant au goût du jour d’“anciennes” techniques comme celle des micro-greffes en pastilles. La recherche dans le domaine de la thérapie cellulaire et notamment sur les cellules stromales mésenchymateuses sont une formidable source d’espoir, sans pour autant permettre d’applications cliniques immédiates.

Revues générales
0

Cet article a pour but de décrire les différentes pathologies cutanées pouvant prendre un caractère “végétant”.
Le terme “végétant” vient du latin vegetare signifiant “croître”, “prendre de l’expansion” ou encore “le fait de croître de plus en plus”. Le terme “végétant” est mal défini en dermatologie. Il caractérise des lésions cutanées exophytiques, pseudo-verruqueuses, papillomateuses, humides et friables. En cela, il se différencie des lésions exophytiques solides et sèches telles que nous les connaissons dans les carcinomes proliférants ou métastases cutanées. Il peut prendre au visage un caractère monstrueux et défigurant.
Ce caractère végétant, présent dans plusieurs pathologies dermatologiques, infectieuses, inflammatoires ou toxiques, peut permettre d’orienter l’œil du dermatologue vers l’un de ces diagnostics.

Revues générales
0

L’usage de drogues “dures” a explosé partout dans le monde depuis plus de 40 ans. Il s’agit d’une problématique préoccupante, engendrant une série de conséquences sanitaires et médicales tantôt minimes, tantôt mortelles. Le système tégumentaire en témoigne largement avec l’apparition de nouvelles pathologies et leur incidence croissante. Sur le plan dermatologique, certains signes flagrants et d’autres plus subtils doivent attirer l’attention de tout clinicien correctement informé. Les complications cutanées liées à l’usage d’héroïne et/ou de cocaïne sont les plus fréquentes. Toutefois, d’autres drogues, telles la buprénorphine ou la méthadone, peuvent également être incriminées. Les dermatologues travaillant en milieu carcéral y sont particulièrement confrontés.
A contrario des drogues hospitalières ou du moins médicales, les substances communément trouvées dans le commerce parallèle sont bien souvent soit diluées, soit mélangées à d’autres stupéfiants. Les composants rajoutés sont parfois bien plus délétères que la drogue première.
Bien entendu, l’usage des drogues dures est ici abordé sous le prisme dermatologique, ne négligeant par ailleurs pas les nombreuses autres complications/conséquences tant médicales que sociales et sociétales découlant de cette affection qu’est la toxicomanie1.

1 2 3