Le mélanome en 2021 : que faut-il savoir ?

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L’incidence du mélanome ne cesse d’augmenter et, bien qu’il ne s’agisse pas de la tumeur cutanée la plus fréquente, il est responsable à lui seul de 90 % de la mortalité par cancer cutané. Le diagnostic est souvent clinique et dermatoscopique, confirmé dans un second temps par l’analyse anatomopathologique. La classification actuelle TNM se fait selon la 8e version de l’AJCC. La prise en charge thérapeutique, à la fois au stade adjuvant et au stade avancé métastatique, a été révolutionnée ces dernières années par l’arrivée de nouvelles molécules comme les thérapies ciblées et l’immunothérapie. Aussi, nous orienterons ce focus sur les changements récents dans ce domaine.

Nouvelle classification AJCC 8e édition

Avec l’avènement de ces nouvelles options thérapeutiques, “classifier” correctement les patients prend tout son sens afin d’évaluer au mieux leur pronostic et/ou risque de récidive. La 8e version de la classification AJCC du mélanome a été publiée en 2018 et présente un certain nombre de différences par rapport à la 7e version [1]. Les principaux points à souligner pouvant amener à une modification de la prise en charge sont les suivants :
– la distinction pour les T1 entre T1a et T1b sur un cut-off de Breslow à 0,8 mm pour la 8e version : la technique du ganglion sentinelle peut désormais être discutée dès le stade T1b, à savoir mélanome de Breslow < 0,8 mm et ulcéré ou mélanome de Breslow compris entre 0,8 et 1 mm ± ulcération. L’index mitotique n’apparaît plus pour les T1 dans cette 8e version, il reste cependant un facteur histopronostique important qui doit être renseigné. La survie spécifique liée au mélanome (MSS, melanoma specific survival) des patients stades I et II de la 8e édition est ainsi meilleure que celle de ce même groupe[...]

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À propos de l’auteur

Centre d’Onco-dermatologie, Hôpital Saint-Louis, Paris.