Dermatite atopique : de l’importance de définir avec son patient les objectifs thérapeutiques à l’heure des biothérapies

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La dermatite atopique (DA) est à l’aube de connaître la même révolution thérapeutique que le psoriasis il y a quelques années. La première biothérapie, le dupilumab (anti-IL4/IL13 récepteur), précède l’arrivée de nombreuses autres molécules dans les années qui viennent : autres anti-récepteurs à l’IL4 et l’IL13, anti-IL13 purs, anti-IL31, JAK inhibiteurs (fig. 1)…

Dès qu’un changement de paradigme apparaît, avec un véritable saut qualitatif dans les résultats thérapeutiques attendus, les objectifs à définir avec nos patients doivent également s’adapter et deviennent bien sûr plus exigeants.

Résultats obtenus avec le dupilumab : que peuvent désormais espérer nos patients ?

Une seule biothérapie a obtenu l’agrément en France, en Europe et aux États-Unis, le dupilumab, dès l’âge de 12 ans (les études concernant les enfants de 6 à 11 ans sont en cours). C’est à partir des espoirs suscités par les résultats de cette molécule que des objectifs raisonnables nouveaux peuvent se dessiner pour nos patients (ci-après les derniers résultats ayant abouti à l’extension d’AMM récente pour les adolescents, fig. 2).

De quoi parle-t-on ? Rappel des indications et du mode d’action

On rappelle l’AMM du dupilumab, indiqué dans le traitement de la DA modérée à sévère de l’adulte qui nécessite un traitement systémique. C’est un traitement de seconde intention en cas d’échec, d’intolérance ou de contre-indication à la ciclosporine.

Le dupilumab est la première biothérapie à avoir obtenu une AMM dans la DA. Les résultats thérapeutiques qu’apporte ce nouveau médicament constituent une véritable source d’espoir pour nos patients[...]

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À propos de l’auteur

RESOPSO Unité de Dermatologie et Immunologie clinique, Hôpital Privé d’ANTONY.