Pathologies spécifiques des muqueuses génitales chez la femme : focus sur les dyspareunies superficielles

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Les dyspareunies affectent 8 à 22 % des femmes à un moment au cours de leur vie. Les causes en sont multiples (biologiques, psychosexuelles, liées au contexte ou au couple).

Dans cet article, nous allons présenter diverses causes de dyspareunies susceptibles d’être détectées lors de l’examen vulvaire dermatologique. Nous n’aborderons pas en détail les vulvodynies : elles ont été parfaitement décrites, expliquées et résumées dans un article récent de Sandra Ly paru dans Réalités Thérapeutiques en Dermatologie (n° 260, mars 2017). Pour rappel, la définition des vulvodynies est la suivante : inconfort vulvaire, le plus souvent décrit comme des brûlures, apparaissant en l’absence d’affection vulvaire visible ou de désordre neurologique spécifique. On distingue aujourd’hui les formes généralisées ou localisées, les formes provoquées par le toucher ou spontanées. Ainsi, les anciennes vulvodynies essentielles dysesthésiques deviennent des vulvodynies généralisées spontanées. Le terme de vestibulite a été abandonné et correspond à une vestibulodynie provoquée.

Reconnaître et nommer l’affection est le premier pas dans la prise en charge thérapeutique, quel que soit le terme employé. Les vestibulodynies provoquées représentent la cause la plus fréquente de dyspareunie chez les femmes de moins de 50 ans. Dans 20 % des cas, il s’agit d’une dyspareunie primaire, ce qui représente un facteur de gravité. Leur physiopathologie n’est pas totalement élucidée mais elle fait intervenir un mécanisme de douleur neuropathique. Leur prise en charge doit être multidisciplinaire et associer des traitements locaux, une prise en charge physique à l’aide de séances de kinésithérapie, de relaxation périnéale et un abord psycho-sexologique le plus souvent possible.

La pathologie vulvaire peut être responsable de dyspareunies superficielles (douleur à la pénétration) mais pas de dyspareunies profondes (douleurs au fond[...]

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À propos de l’auteur

Institut Alfred Fournier, PARIS.