- Physiopathologie du prurit
- 1. Physiopathologie
- 2. Sensibilisation au prurit
- 3. Le prurit sénile
- Le prurit dans les dermatoses inflammatoires
- 1. Le psoriasis
- 2. La dermatite atopique
- 3. L’urticaire
- Mon prurit et moi ! L’enfant atopique
- 1. Atopie et barrière cutanée
- 2. Le prurit comme moyen d’expression de l’enfant
- 3. Les troubles mentaux
- 4. Un facteur d’isolement
- 5. Challenge thérapeutique
- Prurit : la réponse biologique BIODERMA
Ce symposium, organisé par le Laboratoire BIODERMA à l’occasion des Journées Dermatologiques de Paris, a permis d’aborder le prurit sous ses différents aspects. Présidé par le Pr Frédéric Cambazard, il a permis de suivre les présentations du Pr Laurent Misery, du Dr Émilie Brenaut, du Pr Christine Bodemer et du Dr Michèle Sayag. Nous rapportons dans les lignes qui suivent les points forts des communications présentées.
Physiopathologie du prurit
D’après la communication du Pr Laurent Misery, Service de Dermatologie, CHU, Brest.
Le prurit est défini comme “une sensation désagréable conduisant au besoin de se gratter”. Cette sensation s’oppose à la douleur par de nombreux points : la réponse motrice (grattage ou retrait), les facteurs aggravants (froid ou chaud), les endorphines, les stimuli et les voies neurales.
1. Physiopathologie
Le prurit naît dans des terminaisons nerveuses libres épidermiques ou sous-épidermiques (pruricepteurs) puis suit les voies habituelles de la sensibilité, transmis par l’influx nerveux et les neuromédiateurs [1]. Parmi les médiateurs, l’histamine n’est pas le seul impliqué. Il existe au moins 2 sous-populations de pruricepteurs, activées par l’histamine ou par le cowhage (un poil à gratter). Cette 2e sous-population exprime principalement les récepteurs des protéases[...]
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