- Une définition artificielle peu limitative basée surtout sur le caractère aigu et diffus de l’éruption érythémateuse
- L’élimination rapide de certains diagnostics différentiels est fondamentale en raison de leur gravité
- La démarche diagnostique d’un exanthème est avant tout probabiliste
- Chez l’enfant, a fortiori dans un contexte épidémique, on évoque d’emblée les maladies éruptives dites “infantiles”
- Chez l’adolescent, Il ne faut pas oublier la primo-infection VIH
- Au retour des tropiques, il faut savoir évoquer une arbovirose
- Après élimination des diagnostics différentiels graves, on peut envisager les infections plus rares
- Conclusion
L’exanthème fébrile est un motif fréquent de consultation, notamment chez le jeune enfant au retour d’un voyage en pays tropical [1, 2]. Il peut révéler une infection à risque létal et/ou épidémique. Les arboviroses font l’actualité, d’où l’intérêt de l’étude de ce cadre nosologique.
Une définition artificielle peu limitative basée surtout sur le caractère aigu et diffus de l’éruption érythémateuse
L’exanthème signifie étymologiquement “éruption cutanée” (εξανειν: fleurir en dehors) : la terminologie ne présume ni du type de lésion élémentaire ni de l’étiologie. L’usage veut qu’il s’agisse en fait d’un érythème (sub) aigu dont la lésion élémentaire est une macule et/ou
une papule, se caractérisant par une diffusion sur une grande surface cutanée, le plus souvent par une certaine confluence des lésions et généralement par une disparition relativement rapide (en quelques jours ou même en quelques heures pour le rash) comme une floraison printanière.
L’érythème (ερυθημα) se traduit par une “rougeur” cutanée. Il résulte d’une[...]
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