Le contouring quand il n’y a pas de défaut dominant

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La grande majorité des visages sont “faciles” à traiter avec relativement peu de produit de comblement ou une toxine botulique. Il existe dans ces cas un défaut dominant identifiable à corriger : un sillon nasogénien profond, des plis d’amertume marqués, un cerne creux, une perte de volume du tiers moyen avec l’apparition d’un sillon médiojugal, un affaissement des pommettes, des plis glabellaires sévères ou un regard soucieux… Pour ces visages, un flacon de toxine et/ou 1 à 2 ampoules d’acide hyaluronique (AH) vont immédiatement apporter l’effet “Waouh !” recherché, pour la plus grande satisfaction des patients et du médecin.

Il en va tout autrement lorsqu’il n’existe ni ride profonde, ni défaut permettant d’être percutant avec 1 ou 2 sites d’injection, comme dans les cas 1 (fig. 1 et 2) et 2 (fig. 3 et 4). Ces patients sont difficiles à satisfaire. Que le visage soit rond et encore plein (fig. 1 et 2), ou longiligne mais non creusé et sans ride marquée (fig. 3 et 4), la problématique est d’améliorer l’esthétique de ces visages pourtant très différents mais ayant pour point commun de ne pas avoir de défaut dominant. Nous suggérons pour cela une option reproductible, une sorte de “maquillage” à l’acide hyaluronique : le contouring.

Le contouring est une technique de maquillage qui consiste à gommer certaines parties du visage en en mettant d’autres en valeur, notamment par la technique du highlight, qui signifie “mettre en lumière” (fig. 5). Apporter de la lumière, un éclat, c’est sublimer certaines zones du visage comme on peut le conclure des paroles de Denys “à la notion de beau et de plaisant concourent l’éclat et la bonne proportion” [1].

Nos outils pour déposer cette lumière

  • Au niveau du tiers supérieur du visage : le Botox. Il règne en maître. Il réduit les rides glabellaires et frontales (je ne reviendrai pas sur les modalités de traitement qui restent classiques). Toutefois, un acide hyaluronique souple, pour une meilleure diffusion, peut être nappé en région médiofrontale et sourcilière. Un front bombé est plus lumineux et paraît plus jeune.
  • Au niveau du tiers moyen et[...]

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À propos de l’auteur

Dermatologue, METZ.