La méthode
- Le plus souvent en bordure de plaque, à cheval sur la zone alopécique et la zone avec cheveux : il s’agit de la zone la plus logique pour un prélèvement dans un but diagnostique, en particulier face à une alopécie cicatricielle. Elle peut, en revanche, être réalisée au centre pour les alopécies cicatricielles secondaires, lorsque des lésions caractéristiques semblent présentes, et à titre pronostique, notamment pour une pelade ancienne. En bordure, elle a l’avantage de renseigner sur les deux parties, tout particulièrement devant un doute diagnostique : cicatriciel ou non ? Quel type d’alopécie cicatricielle ?
- Repérer la zone avec le dermatoscope : la dermatoscopie permettra de choisir au mieux la région la plus caractéristique (zone d’extension, inflammation, pustules…). Elle donnera aussi une meilleure idée de l’orientation des follicules pileux.
- Parallèle à l’implantation des cheveux : certains follicules seront ainsi vus en coupes verticales sur toute leur hauteur jusqu’à l’émergence de la tige pilaire (plus difficile sur cheveux crépus).
Le matériel
- Punch 4 mm : cet instrument, de cette taille, permet d’examiner suffisamment de follicules pileux pour l’examen anatomopathologique. Si l’anatomopathologiste (et la personne chargée de la partie technique) est entraîné, ce punch de diamètre 4 mm permet l’association de coupes verticales et de coupes horizontales sur un même prélèvement. Il permet enfin une quantification folliculaire pronostique devant ce diamètre déterminé (12,52 mm²).
- + Punch 2 mm si un examen en immunofluorescence directe est envisagé.
- Pince à griffe.
- Ciseau.
- Porte-aiguille et fil nylon 3/0.
- Compresses (plusieurs).
- Sparadrap.
En pratique
- Patient si possible en position demi-assise (selon la zone à biopsier).
- Repérer la (les) zone(s) à biopsier avec le dermatoscope.
- Tracer un cercle au crayon dermographique.
- Si besoin, couper quelques cheveux.
- Entourer la zone avec des morceaux de sparadrap (de retrait facile et non douloureux).
- Injecter l’anesthésiant (adrénaliné).
- Préparer les instruments et placer par avance l’aiguille du fil de suture dans le porte-aiguille.
- Réaliser la biopsie et suturer. Une compression finale si nécessaire est réalisée par le patient tandis que l’on range le matériel (pas de pansement).
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