Human papillomavirus : épidémiologie et vaccination

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Plus de 180 papillomavirus humains (HPV, Human Papilloma Virus) ont été identifiés, et environ 40 d’entre eux concernent la sphère génitale. Jusqu’à 5 % de l’ensemble des cancers chez l’Homme sont liés à une infection par un virus HPV.

Les HPV sont dits à haut risque, ou oncogènes, lorsqu’ils sont capables d’induire des lésions de haut grade susceptibles d’évoluer vers un cancer invasif. Les HPV dits à bas risque, ou non oncogènes, peuvent induire des lésions bénignes telles que des condylomes acuminés, ainsi que des dysplasies cervicales (CIN, Cervical Intraepithelial Neoplasia). La vaccination anti-HPV a été introduite en France en 2007. La couverture vaccinale est cependant toujours très faible, malgré les recommandations des autorités sanitaires françaises.

HPV oncogènes et non oncogènes

1. Structure des virus HPV

Les virus HPV sont des virus à ADN circulaire, contenant environ 8 000 paires de bases (fig. 1). Leur génome comporte les gènes E1 à E7 qui codent pour la réplication et la transcription de l’ADN (E1, E2), l’amplification du génome viral dans les couches supérieures de l’épithélium (E3, E4, E5), et la prolifération cellulaire et l’immortalisation (E6, E7). Les gènes L1 et L2 codent pour des protéines de structure composant la capside. Les protéines de réplication sont exprimées[...]

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À propos de l’auteur

Service de chirurgie oncologique, Centre René Huguenin – Institut Curie, PARIS.