Indications non carcinologiques de la PDT en dermatologie

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Dès ses débuts dans les laboratoires du Pr Von Tappeiner dans les années 1900 en Allemagne, la photothérapie dynamique a été utilisée pour traiter des pathologies carcinologiques non mélaniques mais également infectieuses (verrues génitales) et inflammatoires (lupus pernio). À l’époque, on utilisait de l’éosine et déjà la lumière du jour.

En 2013, en dehors des indications carcinologiques qui font l’objet d’un autre chapitre de ce supplément, sur la base des publications et méta-analyses recensées les plus récentes, nous allons discuter de l’intérêt de la photothérapie dans des domaines variés de la dermatologie sur la base des séries publiées comportant au moins 5 cas cliniques rapportés pour l’indication : photoréjuvénation, acné active, dermite périorale, verrues virales/génitales résistantes, leishmanioses, maladies fibrosantes (sclérodermie, lichen scléreux), cicatrices hypertrophiques, mycoses superficielles, psoriasis et autres indications plus exceptionnelles. Il s’agit d’indications dites “émergentes”, hors AMM en France, et la photothérapie dynamique se situe encore en 2e ou 3e ligne de traitement, voire plus, avec des niveaux de preuve et des grades de recommandations variés dans la littérature qu’il faut bien connaître pour peser pour et avec chaque patient la balance bénéfices/coûts/risques du traitement [1, 2]…

Photoréjuvénation-photodynamique ou “PR-PDT”

La PR-PDT est une technique de rajeunissement efficace, et son principal intérêt parmi les autres procédures de rajeunissement est certainement l’amélioration concomitante des lésions carcinomateuses et précarcinomateuses UV-induites. Son efficacité est[...]

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À propos des auteurs

Cabinet de Dermatologie, MARSEILLE.

Centre médical Saint-Jean, ARRAS.